I Canti di Maldoror del sedicente conte di Lautréamont - nato col nome di Isidore Ducasse a Montevideo nel 1846 da genitori francesi, e morto a soli 24 anni a Parigi in circostanze misteriose, come fu la sua vita - sono un grande poema dell'inconscio, pieno di ferocia, idee morbose e deliri, un vorticoso racconto demoniaco, smodato e ironico, in cui si susseguono sanguinose atrocità, sadiche efferatezze e crudeli trasgressioni delle norme sociali dell'epoca. Una delle imprese letterarie piú radicali dell'Ottocento. Blasfemi, erotici, a tratti grotteschi, questi Canti allucinati catturarono l'immaginazione di diversi artisti e scrittori: Modigliani, Verlaine, Gide, Breton... E non sorprende che i primi ad apprezzare questo libro eccessivo e sconvolgente furono proprio i surrealisti. Come disse il loro capofila: «Tutti i pensieri e le azioni piú audaci che si compiranno nei secoli, hanno trovato qui una formulazione preliminare nella loro legge magica». Con questa raffinata versione del poema, singolarissima e allo stesso tempo intimamente fedele, Luca Salvatore ha vinto il Premio «Città di Monselice» per la traduzione letteraria .
Première édition en 2012
Nuova Universale Einaudi
pp. XXXVI - 684
€ 36,00
(Traduction Google) Les Chants de Maldoror, du comte de Lautréamont autoproclamé – né Isidore Ducasse à Montevideo en 1846 de parents français, et mort à seulement 24 ans à Paris dans des circonstances mystérieuses, à l'image de sa vie – est un grand poème de l'inconscient, empli de férocité, d'idées morbides et d'illusions, un récit vertigineux, démoniaque, immodéré et ironique d'atrocités sanglantes, de brutalités sadiques et de cruelles transgressions des normes sociales de l'époque. L'une des entreprises littéraires les plus radicales du XIXe siècle. Blasphématoires, érotiques et parfois grotesques, ces Chants hallucinatoires ont captivé l'imagination de nombreux artistes et écrivains : Modigliani, Verlaine, Gide, Breton… Et il n'est pas surprenant que les premiers à apprécier ce livre excessif et choquant aient été les surréalistes. Comme l'a dit leur chef de file : « Toutes les pensées et les actions les plus audacieuses qui seront accomplies au cours des siècles ont trouvé ici une formulation préliminaire dans leur loi magique. » Avec cette version raffinée du poème, à la fois unique et d'une fidélité intime, Luca Salvatore a remporté le prix « Città di Monselice » de traduction littéraire.