Tout sur Isidore Ducasse et Lautréamont.
Textes, Documents, Actualités, Bibliographie
12/13/2011
Ducasse, surréalisme et philosophie
Georges Sebbag, Potence avec paratonnerre. Surréalisme et philosophie
PRÉSENTATION :
Au sein du groupe surréaliste, le duo Aragon-Breton et les francs-tireurs Artaud et Crevel ont élaboré un véritable projet philosophique au cours des années vingt. En particulier, ils ont engagé une bataille de l’esprit avec leurs jeunes rivaux de la revue « Philosophies ». « Le Culte du moi » de Barrès a beaucoup compté pour Aragon et Breton. La lecture des « Déracinés » les a mis dans les pas de Kant. Les « Poésies » d’Isidore Ducasse, détournant les maximes des moralistes et repeignant « Les Chants de Maldoror » sous les couleurs du bien, les a initiés à l’axiomatique morale comme à l’emprunt collagiste et leur a signalé le point d’indifférence. La peinture métaphysique et énigmatique de Chirico, réinvention du séjour de Nietzsche à Turin, les a rangés pour longtemps dans le camp des métaphysiciens.
« Le Manifeste du surréalisme », « Une vague de rêves », « Introduction au Discours sur le peu de réalité », « Le Paysan de Paris », « L’Esprit contre la Raison » abondent en analyses et en intuitions philosophiques. À l’instar de Descartes et Fichte, Aragon et Breton ont mis le monde extérieur à l’épreuve du doute. Leur idéalisme absolu oscille alors entre l’immatérialisme de Berkeley, l’idéalisme magique de Novalis et l’idéalisme transcendantal de Schelling. Le 6 octobre 1926, vers minuit, Nadja, « l’âme errante », voit dans le jet d’eau du bassin des Tuileries le jaillissement puis la retombée de ses pensées mêlées à celles de Breton. Celui-ci lui fait aussitôt remarquer qu’elle emploie la même image médiatrice du jet d’eau par laquelle se concluent les Dialogues entre Hylas et Philonous de Berkeley.
AUTEUR :
Georges Sebbag, écrivain et philosophe. Il a connu André Breton et participé au groupe surréaliste de 1964 à 1969. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur André Breton, Jacques Vaché et le mouvement surréaliste.
ISBN : 9782705681678
Collection « Hermann Philosophie » dirigée par Roger Bruyeron et Arthur Cohen
11/23/2011
Lautréamont personnage de BD
La Chambre de Lautréamont.
Sortie prévue le 5 janvier 2012.
Les dix premières planches sont en ligne.
Synopsis de l'éditeur: «Paris, automne 1871, quelques mois après la Commune. Auguste Bretagne, écrivain feuilletoniste, se laisse entraîner dans les excentricités poétiques d’un groupe d’avant garde. Mais entre Rimbaud, Verlaine et Bretagne, va se glisser l’ombre énigmatique d’un jeune poète mort un an auparavant, le comte de Lautréamont,auteur des sulfureux Chants de Maldoror.»
[Communiqué par K. Saliou]
11/15/2011
Crimes et Délits aux Invalides
XVe Colloque des Invalides
Vendredi 18 Novembre 2011
Centre Culturel Canadien
5, rue de Constantine, Paris 7e
Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens
jeanjacqueslefrere@orange.fr; michel.pierssens@umontreal.ca
Entrée libre, sans pré-inscription
9h Accueil des participants
9h15
Denis Mellier : Une grande bibliothèque de crimes
Olivier Justafré : Les criminels, le médecin et l’écrivain
Alain Zalmanski : Un service social pas comme les autres
Dominique Kalifa : Fantômas… un siècle
Daniel Ridge : Jacques d’Adelswärd-Fersen et la loi morale
Marc Décimo : La loi du talion chez Henri Ducoulombier
Jean-Paul Morel : Les saints de l’Almanach du crime
Jean-Luc Buard : Des Delly et des crimes
10h 15 Pause-café
Anouck Cape : Le roman sanglant de Joseph Vacher, l’éventreur français
Paul Schneebeli : Le coup du père François
Aude Fauvel : Femmes violeuses et hommes bafoués
David Christoffel : Pourquoi les divas sont des tueuses
Christophe Bourseiller : Peter Sotos et les Murderzines
10h 45
Valérie Deshoulières : Le clinamen est-il un crime et la courbe un délit ?
Maurice Culot : Alfred Loos : Ornement et crime
Jean-Louis Debauve : Les poursuites contre les œuvres de Sade
Yvon Martinet : Crimes et délits, sanctions et destructions
12h – 14h Déjeuner
14h
Alain Chevrier : L’éloge du crime chez les surréalistes
Andrea Oberhuber : Sexe et sang chez Valentine Penrose
Virginie Pouzet-Duzer : Le crime, en chantant
Daniel Zinszner : Lipopolar
Blanche Cerquiglini : La fiction comme crime
Jérôme Dupuis : Quand la Justice écrit l’histoire littéraire. L’affaire Léautaud-Perret
Olivier Bessard-Banquy : L’édition, un métier dangereux
Dominique Noguez : Les crimes contre la littérature
15h 15 Pause-café
Pascal Durand : Association de Malfauteurs : Ray, Steeman et Owen
Françoise Gaillard : Faut que ça saigne
Sima Godfrey : Crimes et Crimée
Christian Biet : Du sang sur les scènes
Pierre Bayard : Macbeth est-il coupable ?
Agnès Pierron : Le Grand-Guignol
16h15 : Table-ronde et débat
18 Novembre 2011
Centre Culturel Canadien,
5, rue de Constantine, Paris 7e
Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens
11/05/2011
Le plagiat dans Poésies II
Le séminaire de Marc Escola du 10 novembre sera consacré en partie au plagiat dans Poésies II.
Jeudi 10 novembre 2011, Université Paris 8 Saint-Denis, salle D. 011(RDC Bâtiment de la Recherche, Campus Nord)
Séminaire de Master & Doctorat «Penser/Classer (Avec Georges Perec)», tous les jeudis, 15h-18h, du 6 oct. au 12 janvier (à l'exception du 20 oct. et 8 déc., puis des 22 & 29 déc.)
Université Paris 8
M° Saint-Denis Université
9/14/2011
«Maldoror song»
9/08/2011
OULIPO: 50 ans et en tournée
Une forte délégation d'Oulipiens est en tournée nord-américaine et s'arrêtera plus spécialement à Montréal et dans sa région pendant deux semaines entre la fin de septembre et le début d'octobre, accueillie par les Maldororiens (entre autres).
Pour une intéressante réflexion sur le groupe et ses archives, cf. Camille Bloomfield, historienne de l'OULIPO.
9/05/2011
Le Cabinet Maldoror et le cinéma
Sur le blog de la Fondation Ça ira:
Gérard Van Bruaene, le Cabinet Maldoror et le cinéma (1925)
«Annonçant en 1953 des représentations cinématographiques à l'Agneau moustique (« limitée à dix présences »), Gérard Van Bruaene renoue avec ses activités des roaring twenties (ses années de gloire...). Un placard publicitaire dans l’unique numéro d’Œsophage (mars 1925), la revue d’ E. L. T. Mesens, signale parmi les multiples activités du « petit Gérard » la
SALLE NOUVELLE
Tous les samedis à 8 h. 30 du soir.
La Dixième Symphonie de A. Gance a été projetée.
On projettera le 7 mars Le Lys brisé de D.-W. Griffith.
Optimiste, enthousiaste et toujours enclin (et matériellement obligé) de faire flèche de tout bois, Gérard van Bruaene avait en effet lancé l’une des premières tentatives de « ciné-club » en Belgique.
*
Les « séances cinématographiques du Cabinet Maldoror » se tenaient une fois par semaine semaine le samedi soir, à huit heures et demie à la « Salle Nouvelle », 11 rue Ernest Allard, au Grand Sablon. Du 14 février au 14 mars 1925, une première série de cinq films est annoncée, chacune débutant par une courte causerie introduisant la projection ; le prix de l’abonnement était fixé à 25 francs. À tout seigneur tout honneur, le premier film sera Genuine de Robert Wiene (1881-1938), cinéaste de ce Caligari (Das Kabinett des Doktor Caligari, 1919), film fondateur de l’expressionnisme, dont Genuine (1920) est un dérivé. Seront ensuite à l’honneur : La Xesymphonie (1918) d’Abel Gance (1889-1981), Le lys brisé (Broken Blossoms, 1919) de D. W. Griffith (1875-1948), El Dorado (1921) de Marcel Lherbier (1890-1979) et Kean (1922) de Victor Tourjansky (1891-1976).
Marcel Mariën souligne que les films étaient choisis et patronnés par le groupe proto-surréaliste éditant la revue Correspondance ; que Van Bruaene en assurait la projection, mais qu’une organisation déficiente mena rapidement cette initiative à la déconfiture.»
(La suite sur le site de la Fondation Ça Ira où figurent de nombreuses mentions du Cabinet Maldoror)
7/18/2011
«Crimes et délits» - XVe Colloque des Invalides
Crimes et délits
XVe Colloque des Invalides
Vendredi 18 Novembre 2011
Centre Culturel Canadien
5, rue de Constantine, Paris 7e
Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens
jeanjacqueslefrere@orange.fr; michel.pierssens@umontreal.ca
Renseignements: 01 44 43 22 94
9h Accueil des participants
9h15
Denis Mellier : Une grande bibliothèque de crimes
Olivier Justafré : Les criminels, le médecin et l’écrivain
Christophe Bourseiller : Peter Sotos et les Murderzines
Dominique Kalifa : Fantômas… un siècle
Daniel Ridge : Paul Bourget et la loi morale
Marc Décimo : La loi du talion chez Henri Ducoulombier
Jean-Paul Morel : Les saints de l’Almanach du crime
Jean-Luc Buard : Des Delly et des crimes
10h 15 Pause-café
Anouck Cape : Le roman sanglant de Joseph Vacher, l’éventreur français
Paul Schneebeli : Le coup du père François
Aude Fauvel : Femmes violeuses et hommes bafoués
10h 45
Valérie Deshoulières : Le clinamen est-il un crime et la courbe un délit ?
Maurice Culot : Alfred Loos : Ornement et crime
Jean-Louis Debauve : Les poursuites contre les œuvres de Sade
Yvon Martinet : Crimes et délits, sanctions et destructions
12h – 14h Déjeuner
14h
Alain Chevrier : L’éloge du crime chez les surréalistes
Andrea Oberhuber : Sexe et sang chez Valentine Penrose
Virginie Pouzet-Duzer : Le crime, en chantant
Daniel Zinszner : Lipopolar
Blanche Cerquignili : La fiction comme crime
Jérôme Dupuis : Quand la Justice écrit l’histoire littéraire. L’affaire Léautaud-Perret
Olivier Bessard-Banquy : L’édition, un métier dangereux
Dominique Noguez : Les crimes contre la littérature
15h 15 Pause-café
Pascal Durand : Association de Malfauteurs : Ray, Steeman et Owen
Françoise Gaillard : Faut que ça saigne
Sima Godfrey : Crimes et Crimée
Pierre Bayard : Macbeth est-il coupable ?
16h : Table-ronde et débat
Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens
7/13/2011
Rue Isidore Ducasse
Pour signaler vos trouvailles toponymiques:horacio.lopez@gmail.com
5/15/2011
Vie imaginaire de Lautréamont (récit)
-
Par Camille Brunel
«Ce récit tente de combler par la fiction la part d'inconnu qui demeure dans la connaissance de la vie d'Isidore Ducasse (1846-1870), comte de Lautréamont et auteur de l'épopée«Les chants de Maldoror».
Paris, Gallimard, collection L'Arbalète, mai 2011, 181p.
ISBN : 978-2-07-013179-2
EAN13 : 9782070131792
4/11/2011
La Baconnière renaît avec une édition illustrée des Chants de Maldoror
Ce livre est le premier d'une collection, Trou blanc, qui propose à des dessinateurs d'illustrer le livre qui les a le plus inspirés.
L'ouvrage est illustré par un jeune artiste qui produit ses dessins en pixels. Dans un style très personnel, TagliaMani a créé des dessins de temps en temps didascaliques, de temps en temps en lien avec sa propre poétique.
Une vidéo présente un feuilletage entier et très rapide du livre.
Petite présentation des Editions de la Baconnière
La renommée des Editions de la Baconnière se maintient malgré le silence de ces dernières années. Sans doute parce qu'elles hébergèrent des directeurs de collection tel qu'Albert Beguin, publièrent des auteurs marquants pendant la 2ème Guerre mondiale (Supervielle, Jean Garamond, Pierre-Jean Jouve...) et découvrirent parmi les plus importants critiques littéraires des années 70-80 (Marc Eigeldinger, Jean Starobinski...).
Mise en suspend pour un temps, la maison d'édition reprend une activité éditoriale plus suivie. Des collections sont en cours: la nouvelle collection Langage dirigée par Daniel Sangsue et dont le premier livre Chien de plume paraitra en septembre; la collection De la ville dont les deux premiers volumes sont parus (Une semaine à Pondichéry de Joy Setton et Les Carnets de route d'un colloquant d'André Reszler), des formes plus romanesques sont aussi au programme.
Editions de la Baconnière
Laurence Gudin
Responsable éditoriale
Livres - Revues
chemin de la Mousse 46
case postale 475
1225 Chêne-Bourg
Suisse
mail : laurence.gudin@medhyg.ch
Une messe pour Isidore
D. Chagnas, Bulletin annuel de la Société d'histoire du 9ème arrondissement de Paris
3/19/2011
Le «Monstruário" de Ricardo Castro: Maldoror en images
Monstruário
Toda a obra de Ducasse é um gigante bestiário: junta técnicas de escrita
automática, fórmulas impossíveis, joga as palavras com outras sem ordem, estende
metamorfoses intermináveis, rouba, crie a volta a roubar, e monta uma grande
mensagem assémica.
Apenas algumas vezes a palavra besta aparece nos Cantos de Maldoror,
mas o texto está cheio delas.
Na maior parte das vezes, a besta é o próprio homem, mas pode ser um
escaravelho, um polvo, ou um tubarão. Anjos, Vaginas, Pénis, Deus
e o Homem não foram contemplados nesta colecção, apesar de direito
lhe pertencerem honorariamente.
O zoo pessoal de Lautréamont personifica-se variadas vezes nas
suas célebres enunciações do “belo como”, que não dizem apenas respeito
a animais grotescos, mas também a situações estranhas.
Numa delas, Lautréamont define-se a si próprio:
triste como o universo, belo como o suicídio.
3/16/2011
La cote des Chants
Un exemplaire de 1874 vendu aux enchères à Bruxelles.
2200 euros (plus les frais de 25%)
Description du catalogue
LAUTRÉAMONT, Comte de - Les Chants de Maldoror. (Chants I, II, III, IV, V, VI).Paris et Bruxelles, en vente chez tous les Libraires, 1874. In-12, demi-maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs filetés or, entrelacs de guirlandes dorées ornant les caissons, double filet doré cernant les tête et queue du dos, garde de papier oeil-de-chat, tête dorée, couverture et dos conservés, sous étui bordé (Tchékeroul).
3/14/2011
L'amour selon Lautréamont
Parution:
Abraham G. Nemer:
"La doctrine de l'amour selon Lautréamont"
dans la Revue Ça presse, n° 48, mars 2011.
Éditeur: URDLA
(utopie raisonnée pour les droits de la liberté en art)
207, rue Francis-de-Pressensé
69100 Villeurbanne
tél. 04 72 65 33 34
fax 04 78 03 95 57
urdla@urdla.com
3/06/2011
Hommage à François caradec
2/14/2011
Houellebecq et Lautréamont
[...] Eh bien, non, ce dernier emprunt n’est pas le fait de M. Houellebecq : il a été commis, il y a près de 140 ans, par un certain Isidore Ducasse, qui composait alors ses Chants de Maldoror. Pour nourrir une strophe de son Chant V, ce dernier avait ouvert l’encyclopédie d’histoire naturelle publiée, quelques décennies plus tôt, sous la direction d’uncertain Jean-Charles Chenu, et avait recopié ce passage, sans le doter de guillemets ni le présenter en italiques. On le voit, M. Houellebecq a repris à la lettre ce procédé de création littéraire. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici d’un romancier pillant un autre romancier, ce qui se voit parfois, paraît-il, mais d’un auteur greffant sur son œuvre une littérature totalement étrangère à la forme romanesque, comme certains sculpteurs recourent à des objets utilitaires pour les changer en œuvre d’art. [...]
J.-J. Lefrère, La Quinzaine Littéraire, Nov. 2010
2/13/2011
Bartabas et Maldoror à Londres
"Le Centaure et l'Animal", une chorégraphie magique, à la fois équestre et humaine inspirée par l'oeuvre tout en puissance de Lautréamont "Les Chants de Maldoror".
«Le spectacle est constitué d’une succession de scènes magnifiques : Bartabas maniant des voiles tendues par des bâtons comme des ailes à sa monture ou la tête glissée sous celle du cheval. L’effet est alors saisissant : un corps d’homme et un buste d’animal. Le Centaure, c’est lui ! Des lumières délicates, de la poudre tombant des hauteurs, cette création a des allures de cérémonie sur des paroles dites en voix off : « Les chants de Maldoror » de Lautréamont. Une poésie vive aux allures de « bestiaire imaginaire », influencé par l’Asie et la danse, qui risque de dérouter les fans de la première heure de Zingaro. Mais Bartabas essaie plus que tout autre de se renouveler. »
Sadler's Wells
Du mardi 1 au dimanche 6 mars 2011 :
- Du mardi au samedi de 19:30 à 20:55
Du mardi 1 au dimanche 6 mars 2011 :
- Dimanche de 16:00 à 17:25
Tarifs d'entrée :
Plein tarif : 40 £
Tarif réduit : 10 £
1/05/2011
Aragon et Ponge lecteurs de Lautréamont
19 février
14h00-17h00
Alain Trouvé « Aragon et Ponge lecteurs de Lautréamont »
Lieu: ENS, 45, rue d'Ulm 75005 Paris, salle à préciser (report de la
séance prévue le 29 janvier).