Un article d'Éric Joly dans la revue L'Homme l'exposait clairement:
«Pour ce livre [Le Bréviaire du Captain B’Hôol] comme pour une partie des publications ultérieures de Griaule, l’influence la plus déterminante est, de toute évidence, Lautréamont. Il faut d’ailleurs noter que Le Bréviaire du Captain B’Hôol est écrit au moment où les Chants de Maldoror et les Poésies d’Isidore Ducasse, alias Comte de Lautréamont, viennent d’être redécouverts, republiés et encensés, en particulier par Breton et les autres surréalistes. Les points communs sont multiples entre les œuvres de jeunesse de Lautréamont et de Griaule : ironie provocante vis-à-vis de leurs pairs, ton anticlérical, détournement parodique de fragments connus de textes bibliques ou homériques, « catéchisme » immoral enseigné par Maldoror et par B’Hôol, juxtaposition inattendue d’images a priori indépendantes, et, enfin, collection de pensées ou d’aphorismes notés à la suite.»