2/01/2020

Merkel et Lautréamont

Divers journaux et bulletins allemands mentionnent le fait qu'Angela Merkel aurait cité Lautréamont dans son dernier discours à Davos. Nous n'avons cependant pas pu trouver de transcription complète de ce discours. Avis aux chercheurs...

Dans le Zeit online:
Résultat de recherche d'images pour "die zeit"Der Januar bringt Schnee, Sonnenschein und einen ungewöhnlichen Auftritt von Bundeskanzlerin Angela Merkel in Davos. Sie zitiert den französischen Dichter Comte de Lautréamont – schön sei die zufällige Begegnung einer Nähmaschine und eines Regenschirms auf einem Seziertisch – und fügt hinzu, dass sie sich in ihren drei Jahrzehnten in der Politik nie gelangweilt habe, immer wieder sei etwas Neues geschehen, mal überraschend, mal befremdlich, mal amüsant, weshalb sie auch viel zu lang im Amt geblieben sei. Es ist eine untypische, eine poetische Rede, die die deutsche Kanzlerin in den Schweizer Bergen hält, kein einziges Mal spricht sie von Globalisierung oder Digitalisierung oder von den Herausforderungen einer neuen, multipolaren Weltordnung, vielmehr scheint sie auf persönliche Weise Abschied zu nehmen. Und die versammelten Staatschefs, Manager und Thinktank-Leader lassen das Twittern sein, sie legen die Hände in den Schoß und hören andächtig zu. Die Ansprache, die als Merkels "Lautréamont-Rede" in die Geschichte eingehen wird, bildet den Auftakt zu einem Jahr wunderbarer Nachrichten. (Wer sagt eigentlich, dass alles immer schlimmer wird?)

 (Traduction Google:)
Janvier apporte de la neige, du soleil et une apparence inhabituelle de la chancelière Angela Merkel à Davos. Elle cite le poète français Comte de Lautréamont - il est agréable de voir une machine à coudre et un parapluie sur une table de dissection - et ajoute qu'en trois décennies, elle ne s'est jamais ennuyée en politique, quelque chose de nouveau s'est toujours produit, parfois surprenant , parfois étrange, parfois amusante, c'est pourquoi elle est restée au bureau trop longtemps. C'est un discours atypique et poétique que la chancelière allemande prononce dans les montagnes suisses; elle ne parle jamais de mondialisation ou de numérisation ou des défis d'un nouvel ordre mondial multipolaire, mais semble plutôt dire au revoir de manière personnelle. Et les chefs d'État réunis, les dirigeants et les leaders des think tanks arrêtent de tweeter, mettent leurs mains sur leurs genoux et écoutent attentivement. Le discours, qui restera dans l'histoire comme le "discours de Lautréamont" de Merkel, marque le début d'une année de merveilleuses nouvelles. (Qui a dit que tout empire?)