1/26/2014

Poesias




Jorge Segovia, l'éditeur espagnol placé sous le signe de MALDOROR poursuit son travail de publication des oeuvres d'Isidore.
MALDOROR ediciones
www.maldororediciones.eu


1/25/2014

La face cachée d'Isidore

On ne connaît de Ducasse (si c'est bien lui) que le visage peu souriant offert par une photographie. Et si cet aspect était trompeur? C'est l'hypothèse stimulante que proposait François Caradec dans une lettre à Pascal Pia dont un extrait paraîtra dans le No 57 de la revue Histoires Littéraires :

Je vois Isidore Ducasse comme un garçon fort sain, très gai, très réaliste (bien qu’il ait bouffé inutilement beaucoup d’argent de son papa — un papa qui voulait peut-être se faire pardonner son attitude envers la mère de son fils), qui écoutait ses amis, très homme de lettres, mais finalement sans vanité, puisqu’il ne mettait même pas ses œuvres en vente...


1/14/2014

Évariste Carrance en 1878

Évariste Carrance, malgré les dizaines de publications qui portent son nom, serait aujourd’hui parfaitement oublié s’il n’avait pas eu le flair de recruter, parmi ses clients désireux de se faire imprimer à compte d’auteur, un certain Isidore Ducasse. L’auteur de Maldoror avait en effet payé fort cher la gloire douteuse de faire paraître en 1869 un extrait du Chant Premier dans Parfums de l’âme, le deuxième volume de la série «Littérature contemporaine», issue des «concours poétiques» gérés depuis sa ville d’Agen par cet entrepreneur en Lettres. Entre 1868 et 1891 Carrance aura ainsi publié 45 volumes, tous oubliables, sauf le second. Sa correspondance avec Ducasse n’a pas survécu mais la lettre que nous reproduisons, bien que datant de dix années plus tard, peut donner une idée de ces échanges disparus. Le volume intitulé Le Progrès, dont il est question dans cette lettre, peut être feuilleté sur le site Gallica de la BnF. Le Travail allait suivre.