5/29/2007

Maldoror et la sauvagerie

Le travail de Mathias Kusnierz sur «Lautréamont et la sauvagerie dans Les Chants de Maldoror » est en ligne en version intégrale, au format pdf et en format Word compressé.

5/13/2007

Rock planant pour poète maudit

"Maldoror"
À LIMOGES, du mercredi 9 mai 2007 au mercredi 16 mai 2007

Cette nouvelle création de Pierre Pradinas donne à entendre l'œuvre de Lautréamont, poète maudit mort à 24 ans, Les Chants de Maldoror. David Ayala, seul en scène, est accompagné des musiques de Pink Floyd qui se marient parfaitement avec la beauté des textes du jeune auteur.

Textes de Lautréamont
Mise en scène de Pierre Pradinas
Avec David Ayala

Tarifs d'entrée :
- Plein tarif : 19 €
- Tarif réduit : 10 €
Du mercredi 9 au mercredi 16 mai 2007 :
- Mardi, mercredi, vendredi et samedi de 20:30 à 22:30
- Jeudi de 18:30 à 20:30
- Dimanche de 16:00 à 18:00

5/04/2007

Une mystérieuse édition originale


La Librairie Pierre Saunier («Livres en bon état ou en état déplorable. Prix modérés ou excessifs», 22 rue de Savoie, 75006 Paris) présentait au récent Salon du Livre Ancien (Grand Palais, 26-29 avril)un très mystérieux exemplaire de l'édition originale des Chants de 1874. Mis en vente pour 6 500 €, l'ouvrage était accompagné des commentaires suivants:
«Édition originale recouverte à l'époque d'une chemise en papier sur laquelle sont calligraphiés: à l'encre noire le nom de l'auteur, le titre de l'ouvrage - au crayon noir l'indication: 1ère édition très rare - et enfin, au crayon bleu la mention : prêté à L. Bloy en 1890.
Avant la réédition des Chants de Maldoror en 1891 par Léon Genonceaux, peu de personnes connaissent l'existence de l'œuvre d'Isidore Ducasse. Ce sont les poètes de la Jeune Belgique, Iwan Gilkin, Albert Giraud, Jules Destrée, Valère Gille, Georges Eekhoud, Max Waller, qui découvrent le livre en 1885 et tout le stock de l'édition originale de 1869 cédé naguère par son éditeur Louis Lacroix au libraire bruxellois Rozez qui, comme son prédécesseur, renonça à diffuser l'ouvrage malgré une couverture et un titre renouvelés. Eblouis par la lecture de ce livre hors du commun, les Jeune Belgique s'empressent aussitôt de le faire connaître à des amis français. Jules Destrée envoie un exemplaire à Huysmans, Max Waller fait de même pour Péladan et Léon Bloy avec lesquels il correspond. Estomaqué à son tour, Bloy évoquera Les Chants de Maldoror l'année suivante dans Le Désespéré - la première mention en France de cette œuvre singulière - et publiera également, dans le numéro du 1" septembre 1890 de La Plume, le tout premier
article consacré à Lautréamont intitulé «Le Cabanon de Prométhée». A ce titre, Bloy est un des premiers « inventeurs » de Lautréamont sur la scène littéraire française. Pour cela, l'indication de son nom sur la chemise protectrice de l'exemplaire que nous proposons, rend celui-ci particulièrement précieux.
L'écriture à l'encre noire de la chemise ressemble à l'écriture de Léon Bloy - on ne peut pas en dire autant des quelques mots griffonnés au crayon bleu dont le sens laisse perplexe.. . tout comme laisse perplexe aussi la date de 1890 qui fait seulement écho à l'année de publication du Cabanon. Est-il encore possible qu'il s'agisse de l'exemplaire que Max Waller envoya à Léon Bloy? Ce dernier se serait-il séparé de cet exemplaire entre 1885 et 1890 pour se faire prêter celui-ci ? Par qui ? Sinon par une personne connaissant déjà l'existence des Chants avant la publicité faite par leur réédition de 1891... Et dans quel but d'ailleurs? Sinon toujours cette histoire de cabanon...
Assez bel exemplaire broché, tel que paru, tel que lu. et parfaitement bien protégé depuis.»
Ce curieux exemplaire a maintenant rejoint les collections de la Bibliothèque Ludlow Santo Domingo à Thônex, chemin du Foron 16, CH-660-0360007-2, dont l'acronyme (L.S.D.) souligne la spécialisation dans les phénomènes psychiques atypiques.
Photo: librairie Lecointre Drouet

Os Cantos de Maldoror


Le groupe rock portugais Mao Morta présentera une performance musicale/théâtrale basée sur les Chants de Maldoror les 11 et 12 maiprochains, à Braga, Portugal. Pour plus d'infos: http://www.mao-morta.org

A partir de “Os Cantos de Maldoror”, a obra-prima literária que Isidore Ducasse, sob o pseudónimo de Conde de Lautréamont, deu à estampa nos finais do séc. XIX, os Mão Morta, com os dedos de alguns cúmplices, estruturaram um espectáculo singular onde a música brinca com o teatro, o vídeo e a declamação.

Aí se sucedem as vozes do herói Maldoror e do narrador Lautréamont, algumas imagens privilegiadas das muitas que povoam o livro, sem necessidade de um epílogo ou de uma linearidade narrativa, ao ritmo da fantasia infantil – o palco é o quarto de brinquedos, o espaço onde a criança brinca, onde cria e encarna personagens e histórias dando livre curso à imaginação.

Em similitude com a técnica narrativa presente nos Cantos, a criança mistura em si as vozes de autor, narrador e personagem, criando, interpretando e fazendo interpretar aos brinquedos/artefactos que manipula as visões e as histórias retiradas das páginas de Isidore Ducasse, dando-lhes tridimensionalidade e visibilidade plástica. O espectáculo é constituído pelo conjunto desses quadros/excertos, que se sucedem como canções mas encadeados uns nos outros, recorrendo à manipulação vídeo e à representação.

Como um mergulho no mundo terrível de Maldoror, povoado de caudas de peixe voadoras, de polvos alados, de homens com cabeça de pelicano, de cisnes carregando bigornas, de acoplamentos horrorosos, de naufrágios, de violações, de combates sem tréguas… Sai-se deste mundo por uma intervenção exterior, como quem acorda no meio de um pesadelo, como a criança que é chamada para o jantar a meio da brincadeira – sem epílogo, sem conclusão, sem continuação!

5/03/2007

Cécile Duval joue les Chants de Maldoror



Seule sur scène Cécile Duval donne à entendre des extraits du texte de Lautréamont.
Le 19 Mai à 20h30
A L'Eté Indien
17 grande rue Châtillon sur Loire
tel: 02 38 31 45 86
Entrée : 5€

« …Tout est fait dans la distance, l'ironie, la finesse... Du grand art… » (La Montagne)
"Le Théâtre d'Or" a été créé en 1989 par Alain Astruc, homme de théâtre, auteur, acteur, professeur à l'Université de Paris VIII, pendant 20 ans. Cécile Duval et Marie Lopès sont aujourd'hui à la tête de la compagnie, soutenue par Le Conseil Général de Seine Saint-Denis, la mairie de Saint-Denis et l'université de Paris VIII.