9/29/2013

Alejandra Pizarnik et Lautréamont

«Figure majeure de la poésie argentine, suicidée en 1972, à 36 ans, Pizarnik est une sorte de Pythie moderne qui sape le mythe de l’inspiration», selon Louise de Crisnay dans l’article qu’elle lui a consacré dans Libération le 10 avril 2013 pour signaler le début de la publication en français aux Éditions Ypsilon de l’œuvre complète de cette poétesse, pour qui Maldoror fut une référence décisive.
Une jeune universitaire mexicaine, Verónica González Arredondo (Universidad Autónoma de Querétaro) a réalisé un important mémoire sur l’omniprésence de la figure de Lautréamont à toutes les étapes de la recherche tragique d’Alejandra Pizarnik.
On trouvera dans les Cahiers Lautréamont le texte complet de ce travail, Las uniones posibles
entre la poesía de Alejandra Pizarnik y Los Cantos de Maldoror
.
Quelques erreurs factuelles et l’absence de référence aux recherches contemporaines en français sur Isidore Ducasse n’enlèvent rien à l’intérêt de l’étude et permettront de faire la connaissance d’une personnalité et d’une oeuvre exceptionnelles.