4/11/2011

La Baconnière renaît avec une édition illustrée des Chants de Maldoror


Ce livre est le premier d'une collection, Trou blanc, qui propose à des dessinateurs d'illustrer le livre qui les a le plus inspirés.

L'ouvrage est illustré par un jeune artiste qui produit ses dessins en pixels. Dans un style très personnel, TagliaMani a créé des dessins de temps en temps didascaliques, de temps en temps en lien avec sa propre poétique.

Une vidéo présente un feuilletage entier et très rapide du livre.

Petite présentation des Editions de la Baconnière

La renommée des Editions de la Baconnière se maintient malgré le silence de ces dernières années. Sans doute parce qu'elles hébergèrent des directeurs de collection tel qu'Albert Beguin, publièrent des auteurs marquants pendant la 2ème Guerre mondiale (Supervielle, Jean Garamond, Pierre-Jean Jouve...) et découvrirent parmi les plus importants critiques littéraires des années 70-80 (Marc Eigeldinger, Jean Starobinski...).
Mise en suspend pour un temps, la maison d'édition reprend une activité éditoriale plus suivie. Des collections sont en cours: la nouvelle collection Langage dirigée par Daniel Sangsue et dont le premier livre Chien de plume paraitra en septembre; la collection De la ville dont les deux premiers volumes sont parus (Une semaine à Pondichéry de Joy Setton et Les Carnets de route d'un colloquant d'André Reszler), des formes plus romanesques sont aussi au programme.

Editions de la Baconnière
Laurence Gudin
Responsable éditoriale
Livres - Revues

chemin de la Mousse 46
case postale 475
1225 Chêne-Bourg
Suisse
mail : laurence.gudin@medhyg.ch

Une messe pour Isidore

«Le 25 novembre 2010, un petit groupe de Ducassiens anonymes comme ils se sont définis eux-mêmes, s’est retrouvé en l’église Notre-Dame-de-Lorette, pour assister à la messe célébrée à la demande de M. Christian Gaumy, conservateur en chef honoraire de la Bibliothèque Universitaire de Limoges, pour le 140ème anniversaire de la mort d’Isidore Ducasse (1846-1870), comte de Lautréamont en littérature. Pourquoi une messe et une célébration, même discrète, pour un jeune poète révolté qui les aurait selon toute vraisemblance refusées ?»
D. Chagnas, Bulletin annuel de la Société d'histoire du 9ème arrondissement de Paris