12/14/2009

Cahiers Lautréamont 2009


Au sommaire de la dernière livraison des Cahiers Lautréamont:


Un portrait d’Évariste Carrance (Jean-Pierre Lassalle)

« Allez, la musique ». Lautréamont mélomane (K. Saliou)

Portraits de proviseurs.

Lautréamont, tragédie en trois actes (Sylvain Peter)

L’Exposition Lautréamont, Tarbes et Paris, 2008.

Un portrait de Latréaumont.

L’Armée des signes (Sylvain-Christian David)

Une imposture éternelle (Sylvain-Christian David)

L’Etranger (Sylvain-Christian David)

Gloses et glanes.



Pour recevoir ce numéro, il vous faut retourner le bulletin ci-dessous, en joignant un chèque ou mandat de 35 euros (abonnement annuel), à l'ordre de l'AAPPFID, et à adresser à : A.A.P.P.F.I.D., 32 avenue de Suffren, 75015 Paris

NOM ET PRÉNOM ________________________________________________

ADRESSE ___________________________________________________

12/04/2009

Lautréamont sur France Culture

Carnet nomade
par Colette Fellous
le dimanche de 14h à 15h

Carnet nomade


@ contact
présentation aujourd'hui à venir archives

Lautréamont sur France Culture
Ecoutez

Podcast





émission du dimanche 29 novembre 2009
Notes d'un jour




C'est surtout autour des Œuvres complètes de Lautréamont dans La Pléiade et du roman "Des hommes" de Laurent Mauvignier que seront consacrées ces Notes d'un jour qui rassemblent tous les derniers dimanches du mois des lectures d'œuvres classiques ou contemporaines, françaises ou étrangères. Si rien en apparence ne relie particulièrement ces deux lectures, on peut tout de même noter dans les deux livres le mélange de beauté et de violence qui signe les grandes œuvres.
Comment lire Lautréamont aujourd'hui ? C'est ce que nous dira Jean-Luc Steinmetz qui a établi l'édition de La Pléiade en réunissant en supplément des Chants de Maldoror et des Poésies, tous les textes critiques de chaque époque, de tous ceux qui ont réussi à faire connaître Les chants de Maldoror de Lautréamont et les faire redécouvrir sans cesse alors que cette œuvre aurait pu disparaître totalement de l'histoire littéraire puisqu'Isidore Ducasse ou Comte de Lautréamont, est mort à 24 ans et que de son temps, en 1869, il n'eut sans doute pas plus qu'une dizaine de lecteurs.....Léon Bloy, André Breton, Valery Larbaud, Aragon, Roger Caillois, Julien Gracq, Guy Debord, Philippe Sollers, Marcelin Pleynet....

11/14/2009

Déconstruction et reconstruction


Un mémoire de Master 1 de Lettres Modernes, Université de Bretagne Occidentale, par Kevin Saliou (direction: Corinne Bayle), juin 2009.

«Lautréamont, s'il dénonce les illusions littéraires, ne renonce pas pour autant à l'acte de création... Après déconstruction, vient la reconstruction».
On trouvera des extraits de ce mémoire dans la prochaine livraison des Cahiers Lautréamont.

11/01/2009

La nouvelle Pléiade dans La République des Livres

Pierre Assouline commente la nouvelle édition des Oeuvres d'Isidore Ducasse dans la Pléiade. S'ensuit l'habituel déluge de commentaires cacophoniques.

10/21/2009

La photo d'Isidore (suite)

La photo d'Isidore Ducasse proposée à la vente le 20 octobre par la Maison Alde, spécialisée dans les livres et les autographes, n'a pas trouvé preneur. Elle avait été estimée à 40 000/50 000 euros. Quelques autres lots (des livres et des documents liés à Dazet)sont partis au prix minimal estimé mais d'autres n'ont pas trouvé d'acheteur.

La Tombe de François Ducasse en danger


L'appel qui suit est diffusé par Juan Alvarez:

«Sauver la tombe de Francois DUCASSE à Montevideo

Un citoyen français, Olivier Fodor, de passage par Montevideo, a constaté l'état de risque dans lequel se trouve la tombe de François Ducasse, père d’Isidore Ducasse, le Comte de Lautréamont.

Le problème principal est que cette tombe au cimetière Central, comme toutes celles qui ne sont pas réclamées ni entretenues par les familles des défunts, fait face au danger imminent d'être détruite, vendue ou transformée.

Il serait souhaitable que les gens se manifestent pour demander que ce lieu soit déclaré "protégé" comme monument ou site historique.

Il s'agit de la sépulture de François Ducasse, ancien diplomate français, père de Lautréamont, reconnu comme l'un des plus grands poètes de langue française. C'est le seul élément qui reste de la famille Ducasse- Davezac à Montevideo.

A la gloire du poète...

Juan Alvarez»

A ce sujet vous pouvez contacter Olivier Fodor:
olivier.fodor@noos.fr

ou: Juan Alvarez:

juan.alvarez-marquez@wanadoo.fr

Vous trouverez ici les documents communiqués par Olivier Fodor au député José Carlos Mahia

10/05/2009

«Fou de Lautréamont»: Philippe Sollers


Ph. Sollers résume pour le Nouvel Observateur l'histoire de la réception de Lautréamont à l'occasion de la parution de la nouvelle édition de la Pléiade. Rien de très neuf, mais peut-il y en avoir sur ce sujet?

«Vous ouvrez mécaniquement la nouvelle Pléiade consacrée à Lautréamont, vous croyez connaître l'auteur, depuis longtemps archivé parmi les grands classiques du XIXe siècle, vous jetez un coup d'œil sur le début des «Chants de Maldoror», et vous vous apercevez que, croyant les avoir lus autrefois, vous êtes saisi d'un léger vertige : «Plût au ciel que le lecteur enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu'il lit...» Ça y est, vous êtes pris, ou repris, vous voulez en savoir davantage, vous vous enhardissez, vous devenez féroce, ce qui vous change de la lourde torpeur agitée de l'actualité. Mais votre surprise augmente en découvrant que ce volume est suivi des principaux textes écrits sur les «Chants» et sur «Poésies» depuis cent quarante ans : Breton, Aragon, Artaud, Gracq, Blanchot et bien d'autres, un fabuleux roman. Court-circuit massif : après deux guerres mondiales, des massacres insensés et des tonnes de littérature, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, est plus présent, plus vif et plus énigmatique que jamais.

10/02/2009

Isidore aux enchères



Pour 40 000 à 50 000 €, selon l'estimation initiale, un ducassien en moyens pourra se procurer le 20 octobre prochain, dans la vente organisée par la maison Alde, la photographie présumée originale d'Isidore Ducasse.

Cette «photographie sur papier albuminé 9,2 x 5 cm, montée sur carte à la marque du photographe Blanchard, Place Maubourguet à Tarbes», représente, dit le catalogue de la vente, «l'unique exemplaire du seul portrait connu d'Isidore Ducasse. Ce portrait provient de l'album de photographies de la famille de Georges Dazet, condisciple d'Isidore Ducasse au Lycée de Tarbes de 1860 à 1867 ; son père Jean Dazet était le tuteur d'Isidore Ducasse. C'est dans cet album que Jean-Jacques Lefrère l'a retrouvé, identifié et publié en 1977 dans Le Visage de Lautréamont (P. Horay, 1977) ; dans l'album, la photographie était présentée en regard d'une photographie du jeune Dazet.»

Plusieurs autres lots concernent des documents liés à Dazet (correspondance, livres de prix, etc.).

Le 20 octobre 2009 à 14h, Salle Rossini, 7, rue Rossini, 75009 Paris.
Exposition : Le 18/10 de 11h à 18h et le 20/10 de 11h à 12h
Informations : Commissaire-Priseur Jérôme Delcamp
Expert :
Monsieur Thierry Bodin
Librairie Les Autographes
45, rue de l’Abbé Grégoire - 75006 Paris
Tél. : 01 45 48 25 31
Facs : 01 45 4892 67

Catalogue complet de la vente au format pdf

9/30/2009

Yves Bonnefoy: Transfigurations, Nerval, Lautréamont, les surréalistes


Yves Bonnefoy
Transfigurations, Nerval, Lautréamont, les surréalistes


Conférence donnée à la Bibliothèque nationale de France le 28 novembre 2001, maintenant en ligne sur le site de la BnF.

Cycle Le poète et le flot mouvant des multitudes

Au tournant du XVIIIe siècle, le divin n’apparaît plus comme un moyen d’identification des êtres. Cette transformation du regard a, comme le souligne Bonnefoy, influencé le poète, ce témoin du monde. Avec l’effondrement des signes divins, le poète cherche des signes pouvant inscrire les êtres dans la réalité. Si certains poètes voient dans les signes extérieurs des hommes un moyen de les identifier, d’autres les trouveront dans la rêverie.
C’est le cas de Gérard de Nerval qui, dans la plupart de ses recueils et notamment dans Sylvie, propose un monde empreint de mythologie. Les villes deviennent des réserves de signes.
Dans l’exemple de Nerval, Bonnefoy démontre que l’apparition du rêve est une première tentative de réponse au néant de la condition humaine relevée dans la foule moderne parisienne.
Le surréalisme reprendra cette thèse. André Breton, tête de file du mouvement surréaliste, intégrera la femme surréelle dans ses écrits aux accents nervaliens.
Toute écriture s’attachant à faire émerger la transcendance de notre réalité dans le rêve poussera le poète à fuir la ville et ses fantômes qui apparaissent même en « plein jour ».

9/29/2009

Nelly Arcan et Maldoror


Le Devoir, Montréal, Édition du mardi 29 septembre 2009

«J'étudiais la philosophie, elle, la littérature. Nous nous sommes rencontrés grâce à une amie commune. Je me souviens de ses yeux bleus qui contrastaient de manière provocante avec sa chevelure noire, longue et bouclée. C'était l'Isabelle d'avant Nelly. Son esprit vif m'avait autant séduit que ses courbes naturellement voluptueuses. C'était l'Isabelle d'avant le bistouri. Cet été-là, j'ai eu le très grand privilège d'entretenir avec elle une liaison intime. Nous pouvions passer de longs moments à débattre. Ses objections étaient solides, ses arguments dévastateurs. Car Isabelle n'était pas qu'une femme de lettres, c'était aussi une femme de philosophie. Un jour, elle voulut connaître mon opinion sur un travail d'université qu'elle avait écrit sur Nietzsche et Lautréamont intitulé: L'homme qui veut périr. Elle y faisait un brillant rapprochement entre le philosophe et son poète préféré sur le thème de la mort.

Le matin de l'annonce tragique de son décès, je sors de mes boîtes le manuscrit que j'ai conservé et le relis. Elle ne m'en voudra pas d'en partager avec vous un court extrait.

Isabelle éprouvait une véritable fascination pour le personnage principal des Chants de Maldoror de Lautréamont. Maldoror méprise et déteste Dieu ainsi que sa création, l'humanité, qu'il qualifie de vermine. Sa révolte est telle qu'il tente de surpasser Dieu dans sa terrible cruauté. Mais la haine de Maldoror se retourne ensuite contre lui-même: «Maldoror détruit le monde et, dans la continuité de son geste, va au-devant de sa mort. Dégoûté, il cherche à mourir, ne pouvant supporter d'avoir pour dieu une telle vilenie, une telle bassesse, dépourvue de grandeur morale et de pureté; faute de ne pouvoir aspirer à la plénitude d'un au-delà, il préfère périr, activement, dans la révolte la plus totale». (Extrait du texte d'Isabelle).

Loin de moi l'intention d'interpréter naïvement le geste d'Isabelle à la lumière de ces écrits. Cette énigme restera à jamais impénétrable. Cependant, cette fascination pour Maldoror apporte peut-être quelques fragments de réponses. Contrairement au personnage de la mère dans Putain, la «larve» tant méprisée qui se laisse passivement mourir, Maldoror est puissance affirmative jusque dans la volonté de mort. Comme quoi s'enlever la vie peut être le lieu d'une dernière affirmation.»
David Hughes, Montréal, le 26 septembre 2009

9/01/2009

Maldoror au Musée d'Orsay

Lautréamont et ses lecteurs

L'ancienne Pléiade n'est désormais plus disponible, en attendant la nouvelle: «Etablie par Jean-Luc Steinmetz et publiée dans la collection de La Pléiade (Gallimard), la nouvelle édition des Œuvres complètes de Lautréamont donne à relire, au sens fort, un auteur qui a secoué toutes les notions permettant, à son époque, de penser la littérature. Nourrie de romantisme noir, sa prose poétique a suscité jusqu'à aujourd'hui autant de lectures que de lecteurs prestigieux, de Poulet-Malassis et Léon Bloy à André Breton et Le Clézio ou encore Philippe Sollers – qui évoquera lui-même quelques-uns de ses "passeurs" sans lesquels Isidore Ducasse serait peut-être resté plus longtemps lettre morte.

le 15 octobre 2009
Musée d'Orsay
auditorium niveau -2

Accès gratuit dans la limite des places disponibles
Entrée réservée porte C

Avec la participation de Jean-Luc Steinmetz, éditeur des Œuvres complètes de Lautréamont ; Philippe Sollers, écrivain ; Stéphane Guégan, musée d'Orsay

En partenariat avec les éditions Gallimard

7/14/2009

Lautréamont politique

LA POLITIQUE À TRAVERS
LAUTRÉAMONT
L’envers d’une raison instinctuelle
de Sinan EVCAN
Préface d’Alain BADIOU
Coll. La philosophie en commun
ISBN : 978-2-296-09148-1 • 25 € • 284 pages

Dans cet ouvrage, Sinan Evcan essaye de distinguer, à travers Les Chants et les Poésies de Lautréamont, les excès instinctuels des excès événementiels, la psychologie de la philosophie, la politique du pouvoir, l'amour de la possession. La réactivité maldororienne permet de situer « la politique » au sens commun par rapport à une « politique de vérité » au sens d'Alain Badiou. Une politique de vérité contre une politique du pouvoir. Ainsi, il faudrait une articulation des procédures de vérité d'Alain Badiou à sa version maldororienne.
D'une part, l'art, la science, l'amour et la politique que Badiou définit comme quatre procédures de vérité. D'autre part, le talent, le génie, la beauté et le pouvoir qui, selon Lautréamont, sont les « délices de la cruauté ». S'il existe une transitivité entre ces deux séries, le talent s'attachera sûrement à l'art, le génie à la science, la beauté à l'amour et le pouvoir à la politique. La question est de savoir comment devenir un artiste sans talent, un scientifique sans génie, un amoureux sans beauté et un militant sans pouvoir. Est-ce que la nature fournit à chaque être au moins un de ces attributs ? Ou bien ces attributs sont-ils déjà ces « (in)existants » qui attendent d'être relevés par une procédure de vérité ? La politique à travers Lautréamont essaye de resituer le concept de « la politique » entre cette nature et ces « (in)existants ».

L’auteur : Sinan EVCAN, docteur en philosophie, enseigne la politique et la philosophie en Chypre.

6/14/2009

Maldoror par le Théâtre d'Or

Au petit théâtre du Bonheur
6 rue Drevet
75018 Paris
métro : Abesses
Réservation conseillée (le lieu est petit) : 01 40 12 80 11

Les Chants de Maldoror” un texte libre et lucide, féroce, jubilatoire. Une parole bouleversante par son action concrète. Dire “Les Chants de Maldoror” est d’une grande jubilation: la jubilation de la lucidité. Tout faux-semblant est balayé et il reste un amour et une liberté infinis. Alors public et acteur peuvent être dans la présence.

« Tout est fait dans la distance, l'ironie, la finesse... Du grand art. »
(La Montagne)

Le Théâtre d’Or

theatredor.blogspot.com
http://theatredor.free.fr

3/17/2009

Alain Juppé en Maldoror


«Quand j'arpente la plage d'Hossegor où j'entraîne de plus en plus souvent Isabelle, je repense parfois à ma « tentation de Venise ». Il m'arrive de rêver d'un vaste bureau avec vue sur la mer. Mon regard irait de mon écran d'ordinateur et du clavier sur lequel je laisserais vagabonder mes pensées... jusqu'à mon complice de longtemps, aimé et redouté, mon « vieil Océan, ce grand célibataire ». Sa violence, sur la plage des Estagnots, m'attire mystérieusement, dangereusement. Je le dévisage. Je lui parle. Je me prends pour Lautréamont. [...] Tout bien réfléchi, je ne me sens pas prêt pour la contemplation. [...]»
Je ne mangerai plus de cerises en hiver..., Plon, 252 p.

Transmis par Kevin Saliou

2/02/2009

Maldoror sur eBay


Un exemplaire de l'édition de 1874 qui n'avait pas trouvé preneur chez Sotheby's est maintenant en vente (par un particulier) sur eBay pour 3000 euros. Avis aux amateurs: il leur reste jusqu'au 9 février pour se décider.

1/29/2009

Cahiers Lautréamont - Année 2008


Le Bulletin de l'Association des Amis Passés, Présents et Futurs d'Isidore Ducasse, Livraisons 85 à 88, «La seule revue trimestrielle paraissant une fois par an». Au sommaire: «Lautréamont, une jeunesse tarbaise. Exposition»; Pascal Durand, «Position du sujet et politique du corps dans Les Chants de Maldoror»; Sylvain-Christian David, «Pascal, Ducasse et la Révolution»; Jean-Pierre Lassalle, «Revenir à Archimède»; Jean-Luc Pestel, «Fixer le verige: poésie et enchantement chez Rimbaud et Lautréamont»`Angel pariente, «Ode à Isidore Ducasse».
AAPPFFID, 32 Avenue de Suffren, 75015 Paris.

1/13/2009

Le Comte de Lautréamont et les SDF


«Entre la Comédie Française (maison de spectacles) d’un côté et de l’autre le ministère de la Culture (bailleur de fonds), Matthias Langhoff a filmé des SDF dans les jardins du Palais Royal. Quel rapport?

Les "sans-domicile fixe" apparaissent sur le rideau à demi transparent derrière lequel trois acteurs, dans un décor de naufrage, disent des pages des "Chants de Maldoror" d’Isidore Ducasse alias Comte de Lautréamont. Ils disent aussi quelques pages venues d’ailleurs ou de son cru comme toujours chez Langhoff qui a intitulé son spectacle "Dieu comme patient, ainsi parlait Isidore Ducasse".»
[Article de Jean-Pierre Thibaudat. La suite sur le site de Rue89, 10/01/2009

1/10/2009

Le Maldoror de Dali à la Galerie Furstenberg


LA GALERIE FURSTENBERG présente l'exposition des 50 gravures de Salvador DALI composant
l'Edition définitive des "Chants de Maldoror" du 19 Janvier au 29 Mars 2009.
8, rue Jacob Paris 6e.
Tel.+33 (1) 43 25 89 58; Fax +33 (1) 43 25 95 83.
Ouverture: Du mardi au Samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h.
Fermé Dimanche et Lundi
Email: info@galerie-furstenberg.fr.

«En 1934 et sur la recommandation de Picasso, l'Editeur Suisse Albert SKIRA demande à Dali de lui illustrer les "Chants de Maldoror", le célèbre et unique ouvrage du Comte de Lautréamont (Isidore Ducasse). Sur plus d'un an Dali gravera ainsi 42 cuivres reprenant toutes les thématiques chères aux surréalistes et dans l'esprit de ses plus célèbres peintures de cette époque. L'édition était originellement prévue à 200 exemplaires mais en raison de difficultés financières, Skira ne fera imprimer qu'une petite soixantaine d'ouvrages. Les plaques de cuivre furent alors saisies et conservées dans une collection privée.

«In 1970, un accord tripartite fut signé entre DALI, SKIRA and ARGILLET pour la réalisation définitive de cette oeuvre gravé majeure. Pour cette occasion et à 40 ans de distance, DALI grava 8 nouveaux cuivres et signa l'ensemble des 50 sujets réalisant ainsi "L'Edition Définitive des Chants de Maldoror". Cette édition a été réalisée sous deux formes:100 livres sous emboitage contenant le texte et les 50 gravures (signées et numérotées) ainsi que 100 séries des 50 sujets sans texte (signées et numérotées également).

«La Galerie Furstenberg est fière de pouvoir présenter à la vente cette célèbre et rare édition jusqu'alors détenue par quelques musées et grandes collections de bibliophiles.»

1/05/2009

Postérité


Lautreamont and the poetics of posterity
by Thomas, Andrea S., Ph.D., Columbia University, 2008, 279 pages; AAT 3305268
Abstract (Summary)

This doctoral dissertation focuses on the editions and reception of a twentieth-century myth: Isidore Ducasse, better known as le comte de Lautréamont, author of Les Chants de Maldoror and Poésies . His abbreviated life (1846-1870) and provocative works defy classification. He left behind six precious letters, but no manuscript. With little historical documentation to rely on, readers in subsequent generations have produced and perpetuated Lautréamont's work and legend. I show how editions reflect the aesthetic strategies, polemics, and sociohistorical contexts of Lautréamont's readers. The first of three parts looks at fin-de-siècle Belgium and France, and addresses the difficult task of editing a work that was initially denied publication. The problem arises from the fact that editorial decisions must be made not from the author's intentions, but rather from choices made by the editor as a subjective reader. Then, I examine editions of Lautréamont's work during the Surrealist period. Often illustrated by eminent artists, such as Dalí, Magritte, and Miró, Surrealist editions merge the visual with the literary arts. Pictures and imagined portraits serve as a remedy for this difficult work, painting a vision of Lautréamont as a mad but enigmatic genius. These editions also facilitate artistic expression and self-promotion. In the third part, I examine more recent editions of the poststructuralist period. While Lautréamont's work was accepted into the literary canon as an "authoritative" annotated Pléiade edition in 1970, it was also celebrated again by a group of avant-garde writers and critics, this time because the authorial mystery favored their trans-historical, textual approach to literary analysis. My approach merges textual criticism with reception history to trace a genealogy of Lautréamont's legacy, examining historical periods and movements, as well as the interests that prompt new editions in them. Lautréamont acts as a screen on which groups project their ideas; taken together, these divergent images paint a fuller picture of Lautréamont's posthumous identity.