«Pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, un certain Isidore Ducasse,
 né à Montevideo et mort vingt-quatre ans plus tard lors du siège de 
Paris, en novembre 1870, a laissé une empreinte poétique qui le place au
 rang des plus grands poètes, aux côtés d'un Verlaine, d'un Baudelaire 
ou encore d'un Rimbaud. On ne sait que peu de choses sur cet auteur que 
certains ont jugé fou, d'autres génial si ce n'est qu'il a laissé une 
œuvre dérangeante qui a dynamité la littérature de l'époque, avec ses 
 fascinants Chants de Maldoror, publiés sous le pseudonyme de Comte de 
Lautréamont. On sait que Ducasse, fils unique, a quitté son Uruguay 
natale pour entreprendre des études à Tarbes puis à Pau, qu'au terme de 
son baccalauréat, il a entrepris un voyage de quelques mois que certains
 qualifieront d'initiatique, en Argentine puis en Uruguay où il a revu 
son père, diplomate (sa mère, également française, fortement dépressive 
étant morte alors qu'il n'avait pas deux ans) avant de revenir en France
 et de s'installer à Paris où il devait tenter d'intégrer Polytechnique 
mais où il décidera de devenir écrivain et de vivre de sa plume, ce que 
son brutal décès, le fauchant en pleine jeunesse, ne lui permettra pas. 
Cela ne l'empêchera pas, par la suite, d'être mythifié par les 
surréalistes qui verront en lui un précurseur de leur mouvement, ni, 
bien plus tard, d'être publié à la Pléiade. J'ai essayé, dans ce roman 
d'imaginer quelle aurait pu être la brève existence de cet énigmatique 
écrivain.»
Nous n'avons pas encore lu ce roman et nous n'insisterons donc pas sur les approximations biographiques que met en avant l'auteur du roman, l'avocat quimpérois Jean-Christophe Cadilhac. Nous lui ferons cependant crédit de sa sincère admiration pour Isidore, dont il fait état dans une entrevue que seuls cependant les abonnés d'Ouest-France pourront lire en ligne intégralement.
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