4/26/2014

Lautréamont / Battegazzore



La table-ronde organisée à la Faculté d'architecture l'Université de la République de Montevideo à propos de l'oeuvre maldororienne de Miguel Battegazzore le 29 novembre 2010 a donné lieu à la publication d'une belle plaquette qui en reprend les communications et reproduit les tableaux exposés. Un article du journal El Pais rappelait à cette occasion ce qu'il fallait savoir d'Isidore Ducasse et de sa création.

4/14/2014

ロートレアモンと文化的アイデンティティー : イジドール・デュカスにおける文化的二重性と二言語併用 /
Rotoreamon to bunkateki aidentiti : Ijidoru dyukasu ni okeru bunkateki nijusei to 2 gengo heiyo.



レイラ・ペロネ=モイセス, エミール・ロドリゲス・モネガル著 ; 寺本成彦訳. 寺本, 成彦, ; ; Leyla Perrone-MoisésEmir Rodríguez MonegalNaruhiko Teramoto
 水声社, Suiseisha. Tokyo. 2012

4/03/2014

Histoires de poulpe


 Jules Verne avait pu s'ébahir comme Ducasse (?) et tout le public devant l'aquarium -- et le poulpe -- présentés à l'Exposition universelle de 1867. Il s'agissait depuis les années 1850 d'une très grande nouveauté scientifique (importée d'Angleterre)  rapidement transformée en élément de décor chic. On en trouve une intéressante étude dans un article de Camille Lorenzi, «L'engouement pour l'aquarium en France (1855-1870)».
Sur les implications philosophiques modernes qu'on peut en tirer, cf. Charles Gerbet, «Le Poulpe et le cachalot - autour d'Isabelle Stengers».



Illustrations:
Aquarium de l'Exposition universelle de Paris, 1867, L'Illustration, XXV, n° 1286, 1867, p. 245.
Jules Verne,Vingt mille lieues sous les mers (Alphonse de Neuville, gravé par Hildibrand), Magasin d'éducation et de récréation, 1869-70



3/27/2014

Man Ray: «Lautréamont» (1950)


MAN RAY (Emmanuel Radnitsky, dit).
"Lautréamont" (1950). Eau-forte originale en noir tirée sur vélin de Rives, just. 52/100 et signée au crayon. Milan, A. Schwarz, 1960, dim. support : 25 x 19,5 cm ; sujet : 14,5 x 10,5 cm.

Vente Alain Ferraton, Bruxelles, 24 mars 2014

3/25/2014

Maldoror 1874 aux enchères. Artcurial 16 avril 2014

Les Chants de Maldoror
Paris et Bruxelles, en vente chez tous les libraires, 1874.
In-8. Reliure de Louis Christy sur une maquette de Georges Hugnet. Maroquin brun illustré sur le premier plat d'un décor géométrique de filets rouge représentant, en signes cabalistiques, le thème astral de l'auteur avec au centre cette inscription en lettres dorées : Isidore Ducasse / Montevideo/ 4 avril 1846 / 9h AM . Dos lisse, titre doré, large encadrement intérieur de maroquin orné de 4 filets dorés, doublures et gardes de moire rose framboise, tête dorée. Couvertures beiges imprimées en noir et dos conservés.

Edition originale de 1869 avec couverture, faux-titre et titre réimprimés à la date de 1874.

Un Maldoror surréaliste.

On ne connaît qu'à peine une dizaine d'exemplaire à la date de 1869, avec le nom des éditeurs Lacroix et Verbœckoven. Lacroix céda le stock de l'édition à un libraire de Bruxelles, Rosez, qui fit imprimer une autre couverture et un autre titre à la date de 1874.

Le poète surréaliste Georges Hugnet fut également relieur, mais confiait souvent l'exécution de ses conceptions à des artisans plus expérimentés. Louis Christy, qui exerçait au début du XXe siècle, fut l'un des relieurs attitrés des surréalistes.

Le choix du thème astral de l'auteur frappé sur le premier plat (un exercice auquel s'adonnait en particulier André Breton) contribue à ajouter une dimension surréaliste à ce très intéressant exemplaire.



2/02/2014

Dissection, parapluie, machine à coudre


L'article novateur de Francisco Gonzalez Fernandez paru dans la revue espagnole Signa est maintenant en ligne sur le site des Cahiers Lautréamont. Sous le titre «COSER Y CANTAR: LA MESA DE DISECCIÓN GEOMÉTRICA DE LAUTRÉAMONT», il livre une étude originale et approfondie du projet de Ducasse dans ses relations aux sciences, en particulier aux théories de la dissection, elles-mêmes appuyées sur les mathématiques.

1/26/2014

Poesias




Jorge Segovia, l'éditeur espagnol placé sous le signe de MALDOROR poursuit son travail de publication des oeuvres d'Isidore.
MALDOROR ediciones
www.maldororediciones.eu


1/25/2014

La face cachée d'Isidore

On ne connaît de Ducasse (si c'est bien lui) que le visage peu souriant offert par une photographie. Et si cet aspect était trompeur? C'est l'hypothèse stimulante que proposait François Caradec dans une lettre à Pascal Pia dont un extrait paraîtra dans le No 57 de la revue Histoires Littéraires :

Je vois Isidore Ducasse comme un garçon fort sain, très gai, très réaliste (bien qu’il ait bouffé inutilement beaucoup d’argent de son papa — un papa qui voulait peut-être se faire pardonner son attitude envers la mère de son fils), qui écoutait ses amis, très homme de lettres, mais finalement sans vanité, puisqu’il ne mettait même pas ses œuvres en vente...