3/12/2018

Maldoror en homme-grenouille

Isidore Ducasse, dit le comte de Lautréamont. Les Chants de Maldoror
avec cinq lettres de l’auteur et le fac-similé de l’une d’elles.
Paris, Au Sans Pareil, 1925. Reliure demi-veau vert bronze,
plats de veau naturel brun avec, incrustées, les deux parties
d’une peau de grenouille
© binoche et giquello / Pierre Bergé & associés / Drouot.
Estimation comprise entre 1 500 et 2 000 €.





«Dirigé par René Hilsum, le Sans Pareil
fut le premier éditeur des surréalistes
ui firent desChants de Maldoror leur Bible.
Cette édition renferme le texte de cinq
des sept lettres de Lautréamont
connues aujourd’hui. Cet exemplaire est
numéroté sur vélin Lafuma de Voiron.
Le plus de cet in-12 ? (...) Une remarquable reliure
de l’époque de Lucienne Thalheimer décorée d'une peau de grenouille
incrustée sur les plats. Relieur de métier, sa rencontre avec le surréalisme
fut décisive au point de l’engager à une création propre à se détourner
de la surenchère décorative. Son talent enchantait André Breton
qui lui confia notamment le manuscrit d’
Arcane 17, orné d’une
peau de morue.»

(Source: B. Combaldieu)