9/14/2011

«Maldoror song»


«Un label graphique destiné aux dandys et aristocrates décadents, aux punks chics et "un peu snobs", aux survivants du Palace, aux trendsetters et trendfuckers blasés, aux Underground Résistants, aux Gangstas, aux Dirty Dancers, aux SOBurbans, aux Pornstars»

9/08/2011

OULIPO: 50 ans et en tournée


Une forte délégation d'Oulipiens est en tournée nord-américaine et s'arrêtera plus spécialement à Montréal et dans sa région pendant deux semaines entre la fin de septembre et le début d'octobre, accueillie par les Maldororiens (entre autres).
Pour une intéressante réflexion sur le groupe et ses archives, cf. Camille Bloomfield, historienne de l'OULIPO.

9/05/2011

Le Cabinet Maldoror et le cinéma



Sur le blog de la Fondation Ça ira:

Gérard Van Bruaene, le Cabinet Maldoror et le cinéma (1925)


«Annonçant en 1953 des représentations cinématographiques à l'Agneau moustique (« limitée à dix présences »), Gérard Van Bruaene renoue avec ses activités des roaring twenties (ses années de gloire...). Un placard publicitaire dans l’unique numéro d’Œsophage (mars 1925), la revue d’ E. L. T. Mesens, signale parmi les multiples activités du « petit Gérard » la

SALLE NOUVELLE

Tous les samedis à 8 h. 30 du soir.

La Dixième Symphonie de A. Gance a été projetée.

On projettera le 7 mars Le Lys brisé de D.-W. Griffith.

Optimiste, enthousiaste et toujours enclin (et matériellement obligé) de faire flèche de tout bois, Gérard van Bruaene avait en effet lancé l’une des premières tentatives de « ciné-club » en Belgique.

*

Les « séances cinématographiques du Cabinet Maldoror » se tenaient une fois par semaine semaine le samedi soir, à huit heures et demie à la « Salle Nouvelle », 11 rue Ernest Allard, au Grand Sablon. Du 14 février au 14 mars 1925, une première série de cinq films est annoncée, chacune débutant par une courte causerie introduisant la projection ; le prix de l’abonnement était fixé à 25 francs. À tout seigneur tout honneur, le premier film sera Genuine de Robert Wiene (1881-1938), cinéaste de ce Caligari (Das Kabinett des Doktor Caligari, 1919), film fondateur de l’expressionnisme, dont Genuine (1920) est un dérivé. Seront ensuite à l’honneur : La Xesymphonie (1918) d’Abel Gance (1889-1981), Le lys brisé (Broken Blossoms, 1919) de D. W. Griffith (1875-1948), El Dorado (1921) de Marcel Lherbier (1890-1979) et Kean (1922) de Victor Tourjansky (1891-1976).

Marcel Mariën souligne que les films étaient choisis et patronnés par le groupe proto-surréaliste éditant la revue Correspondance ; que Van Bruaene en assurait la projection, mais qu’une organisation déficiente mena rapidement cette initiative à la déconfiture.»

(La suite sur le site de la Fondation Ça Ira où figurent de nombreuses mentions du Cabinet Maldoror)

7/18/2011

«Crimes et délits» - XVe Colloque des Invalides




Crimes et délits
XVe Colloque des Invalides
Vendredi 18 Novembre 2011


Centre Culturel Canadien
5, rue de Constantine, Paris 7e
Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens
jeanjacqueslefrere@orange.fr; michel.pierssens@umontreal.ca
Renseignements: 01 44 43 22 94


9h Accueil des participants
9h15
Denis Mellier : Une grande bibliothèque de crimes
Olivier Justafré : Les criminels, le médecin et l’écrivain
Christophe Bourseiller : Peter Sotos et les Murderzines
Dominique Kalifa : Fantômas… un siècle

Daniel Ridge : Paul Bourget et la loi morale
Marc Décimo : La loi du talion chez Henri Ducoulombier
Jean-Paul Morel : Les saints de l’Almanach du crime
Jean-Luc Buard : Des Delly et des crimes

10h 15 Pause-café

Anouck Cape : Le roman sanglant de Joseph Vacher, l’éventreur français
Paul Schneebeli : Le coup du père François
Aude Fauvel : Femmes violeuses et hommes bafoués

10h 45
Valérie Deshoulières : Le clinamen est-il un crime et la courbe un délit ?
Maurice Culot : Alfred Loos : Ornement et crime
Jean-Louis Debauve : Les poursuites contre les œuvres de Sade
Yvon Martinet : Crimes et délits, sanctions et destructions

12h – 14h Déjeuner

14h
Alain Chevrier : L’éloge du crime chez les surréalistes
Andrea Oberhuber : Sexe et sang chez Valentine Penrose
Virginie Pouzet-Duzer : Le crime, en chantant
Daniel Zinszner : Lipopolar

Blanche Cerquignili : La fiction comme crime
Jérôme Dupuis : Quand la Justice écrit l’histoire littéraire. L’affaire Léautaud-Perret
Olivier Bessard-Banquy : L’édition, un métier dangereux
Dominique Noguez : Les crimes contre la littérature

15h 15 Pause-café

Pascal Durand : Association de Malfauteurs : Ray, Steeman et Owen
Françoise Gaillard : Faut que ça saigne
Sima Godfrey : Crimes et Crimée
Pierre Bayard : Macbeth est-il coupable ?

16h : Table-ronde et débat

Organisation : Jean-Jacques Lefrère et Michel Pierssens

7/13/2011

Rue Isidore Ducasse

Horacio Lopez songe à produire un atlas des rues portant le nom d'Isidore ou de Lautréamont. Celle-ci est à Maldonado, près de Punta del Este, ville balnéaire d'Uruguay, sur l'estuaire aux eaux argentines. À proximité, on pourra aussi se promener rue Jules Supervielle ou rue Zorrilla (un autre). Toute la ville est ainsi balisée de noms d'écrivains uruguayens. À noter que c'est à Guermantes que Lautréamont passe par l'Avenue Paul Claudel pour retrouver la rue Baudelaire.

Pour signaler vos trouvailles toponymiques:horacio.lopez@gmail.com

5/15/2011

Vie imaginaire de Lautréamont (récit)


Par Camille Brunel

«Ce récit tente de combler par la fiction la part d'inconnu qui demeure dans la connaissance de la vie d'Isidore Ducasse (1846-1870), comte de Lautréamont et auteur de l'épopée«Les chants de Maldoror».

Paris, Gallimard, collection L'Arbalète, mai 2011, 181p.

ISBN : 978-2-07-013179-2
EAN13
: 9782070131792

«Un siècle de recherches passionnées et d’études savantes n’ont [sic] pas réussi à percer son [sic] mystère de la vie de Lautréamont. Camille Brunel, avec une audace, une érudition et un style étonnants, a voulu résoudre l’énigme de cette existence. Son projet : rendre, grâce à la fiction, sa continuité à la vie de l’auteur des Chants de Maldoror ; la reconstruire si soigneusement qu’elle ressemble pour la première fois à un long travelling sans raccord.»

4/11/2011

La Baconnière renaît avec une édition illustrée des Chants de Maldoror


Ce livre est le premier d'une collection, Trou blanc, qui propose à des dessinateurs d'illustrer le livre qui les a le plus inspirés.

L'ouvrage est illustré par un jeune artiste qui produit ses dessins en pixels. Dans un style très personnel, TagliaMani a créé des dessins de temps en temps didascaliques, de temps en temps en lien avec sa propre poétique.

Une vidéo présente un feuilletage entier et très rapide du livre.

Petite présentation des Editions de la Baconnière

La renommée des Editions de la Baconnière se maintient malgré le silence de ces dernières années. Sans doute parce qu'elles hébergèrent des directeurs de collection tel qu'Albert Beguin, publièrent des auteurs marquants pendant la 2ème Guerre mondiale (Supervielle, Jean Garamond, Pierre-Jean Jouve...) et découvrirent parmi les plus importants critiques littéraires des années 70-80 (Marc Eigeldinger, Jean Starobinski...).
Mise en suspend pour un temps, la maison d'édition reprend une activité éditoriale plus suivie. Des collections sont en cours: la nouvelle collection Langage dirigée par Daniel Sangsue et dont le premier livre Chien de plume paraitra en septembre; la collection De la ville dont les deux premiers volumes sont parus (Une semaine à Pondichéry de Joy Setton et Les Carnets de route d'un colloquant d'André Reszler), des formes plus romanesques sont aussi au programme.

Editions de la Baconnière
Laurence Gudin
Responsable éditoriale
Livres - Revues

chemin de la Mousse 46
case postale 475
1225 Chêne-Bourg
Suisse
mail : laurence.gudin@medhyg.ch

Une messe pour Isidore

«Le 25 novembre 2010, un petit groupe de Ducassiens anonymes comme ils se sont définis eux-mêmes, s’est retrouvé en l’église Notre-Dame-de-Lorette, pour assister à la messe célébrée à la demande de M. Christian Gaumy, conservateur en chef honoraire de la Bibliothèque Universitaire de Limoges, pour le 140ème anniversaire de la mort d’Isidore Ducasse (1846-1870), comte de Lautréamont en littérature. Pourquoi une messe et une célébration, même discrète, pour un jeune poète révolté qui les aurait selon toute vraisemblance refusées ?»
D. Chagnas, Bulletin annuel de la Société d'histoire du 9ème arrondissement de Paris