9/24/2014

TNS / «Les Chants de Maldoror» de Lautréamont par Matthias Hejnar

«Pour la première fois, un principe d’audition  publique offrant la possibilité aux étudiants acteurs de trois grandes écoles d’acteurs de se faire connaître. Nous avons proposé au TNS (Théâtre national de Strasbourg ) à l’ENSATT (école nationale supérieure des arts et techniques du spectacle, à Lyon) et à l'ESAD (école supérieure d'art dramatique, à Paris), d’inaugurer cette première série d’auditions. Trois écoles avec lesquelles le service de la fiction de France Culture a noué un véritable partenariat au fil des années en accueillant régulièrement les étudiants  pour des stages donnant lieu à enregistrements en studio ou en public pour l’antenne. Pour ce nouveau programme de France Culture Plus, chaque étudiant - acteur a lu à voix haute et enregistré un texte de son choix, puisé dans le patrimoine littéraire et dramatique mondial. Les élèves techniciens du son ont pour leur part proposé une carte postale sonore. Chaque semaine, les internautes découvriront de nouveaux visages, de nouvelles voix  et de nouveaux textes. L’ensemble formera un catalogue unique, disponible pour tous les réalisateurs et metteurs en scène à la recherche d’acteurs»

Maldoror au Théâtre d'Or

                                             SPECTACLE                                              
Le 29 septembre à 20h00 au Clan Destino


                                             ATELIERS                                             


                                             DU CÔTE DES AMIS                                 

LES CHANTS DE MALDOROR

d'Isidore Ducasse,
Comte de Lautréamont

 


Créé et interprété par Cécile Duval

"O cheveu, tu le vois toi-même, de tous les côtés je suis assailli par le sentiment déchaîné de ma dépravation."


18 rue des Envierges Paris

9/20/2014

Une critique inconnue des Chants de Maldoror

À lire dans les Cahiers Lautréamont: un nouvel article de J.-J. Lefrère à propos d'une critique inconnue des Chants de Maldoror dans Le Figaro en 1891:
« En page 5 du Figaro du 28 janvier 1891, dans la Revue bibliographique tenue par Philippe Gille, entre le compte rendu d’une biographie du collectionneur Eugène Piot par Edmond Bonnaffé, parue chez E. Charavay, et celui d’une comédie en quatre actes, Les Étapes de Gutenberg, de Louis Leriche, chez l’éditeur Chavannac, on lit une critique des Chants de Maldoror, réédités l’année précédente par Léon Genonceaux.»


Raoul Vaneigem
ISIDORE DUCASSE
E IL CONTE DI LAUTRÉAMONT
NELLE POESIE
30 pagine 9 x 18 cm
SFr. 5, - /Lit 4.000
disegni di Paolo Mazzuchelli
EDIZIONI L’"AFFRANCHI"
casella postale 53
Salorino (Svizzera)

Carte postale. Suisse© EDIZIONI L’"AFFRANCHI" - SALORINO

8/29/2014

Hinstin



[Recueil. Photographies représentant Gustave Hinstin et sa famille] - 1Dédicataire des Poésies, Gustave Hinstin avait posé pour le photographe avec sa famille. L'album résultant est consultable eńligne sur le site de BnF.

Du plagiat au second degré

Un site consacré aux contemporains de Germain Nouveau fait une intéressante observation:
"...on lit dans un ouvrage de Bonald la maxime suivante :
« 9. Les grandes pensées viennent du cœur, dit Vauvenargues. Cette maxime est incomplète, et il aurait dû ajouter : les grandes et légitimes affectations viennent de la raison.[1] »
L’ouvrage, paru peu avant la publication des Poésies, a pu servir à Ducasse pour sa reprise. Si cette maxime est bien la source de Ducasse, il ne faut plus dire que Ducasse corrige Vauvenargues, mais que Ducasse corrige Bonald corrigeant Vauvenargues. Si Ducasse s’était inspiré de cette maxime de Bonald plutôt que de celle de Vauvenargues, cela signifie non pas uniquement qu’il veut innover en corrigeant les écrivains antérieurs, mais qu’il s’inscrit dans (ou se positionne en rapport avec) la tradition du commentaire apporté sur l’héritage intellectuel. « Rien n’est dit. L’on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes. Sur ce qui concerne les mœurs, comme sur le reste, le moins bon est enlevé. Nous avons l’avantage de travailler après les anciens, les habiles d’entre les modernes. » écrit Ducasse (II, 154). Tout est dit. C’est cette esthétique d’un progrès intellectuel constant que ce poète défend."

8/23/2014

Sircos et l’égoïsme

Fragments trouvés dans la poche d'un pendu. 1er fragment. De l’égoïsme dans la vie. Cette mince brochure d'Alfred Sircos (Paul Emion) avait paru chez Gosselin en 1864. Le thème de l’égoïsme était très répandu dans la littérature philosophico-moralisante de l'époque mais tous les auteurs qui en ont traité ne furent pas du groupe choisi des amis de l'auteur des Poésies.
Norbert Gaulard a retrouvé un exemplaire de ces rarissimes Fragments et nous en permet aimablement la reproduction. On pourra y percevoir une assez grande proximité de thème et de ton avec le Ducasse de Poésies. Ce premier fragment fut-il suivi d'au moins un second? S'il existe, peut-être le retrouvera-t-on un jour.