11/23/2016

La revuelta del espíritu

L'essai en question:  Orientales: Uruguay a través de su poesía, Siglo XX, 1996

11/18/2016

La Parodie dans le Sixième Chant

 La recherche sur les mystères du Sixième Chant continue, y compris en Italie d'où nous vient un très sérieux travail de Federico Guariglia (Université de Padoue) que l'on pourra trouver dans la dernière édition des Cahiers Lautréamont en ligne. 

5/26/2016

Ducasse toponyme

Une carte de France des voies baptisées du nom d'Isidore Ducasse, de Lautréamont, voire de Maldoror, fournirait un curieux instrument de recherche pour les études de réception, à condition de réunir à chaque fois la documentation pertinente: procès-verbaux de conseils municipaux, arrêtés d'urbanisme, recueils de contestations, articles de presse locaux, chronologie, etc. En attendant cette utile contribution aux études maldororiennes on peut s'interroger sur le processus qui a amené la ville dont Robert Ménard est le maire, Béziers, à produire l'étrange formulation synthétique : "Impasse Isidore Ducasse de Lautréamont". Faut-il voir dans le choix d'une impasse un jugement sournoisement déguisé?

4/21/2016

Lautréamont et Pierre Leroy

Le grand bibliophile Pierre Leroy présente quelques-unes des pièces exceptionnelles de sa collection dans une exposition organisée par la Bibliothèque de l'Arsenal. Il l'a dédiée à la mémoire de J.-J. Lefrère, dont il avait reçu l'exemplaire de Maldoror de 1874 que celui-ci avait à son tour reçu de Philippe Soupault. On sait quelle importance le livre a eue pour ceux qui inventaient le Surréalisme.




4/06/2016

Louis Durcour démasqué!

Les dédicataires de Poésies présentent quelques-unes des énigmes les plus résistantes à l'élucidation, malgré des décennies de recherche. La découverte que vient de révéler G. Touzeau est d'autant plus sensationnelle qu'elle ouvre de manière radicalement neuve des pistes de lecture des Chants qui devraient déboucher sur de nombreuses surprises. Comme bien des lecteurs le soupçonnent depuis longtemps, des allusions biographiques très concrètes semblent bien se dissimuler derrière les extravagances littéraires à première vue arbitraires. Les fictions de Maldoror pourraient bien être tout sauf fictives. En attendant d'y voir plus clair, ce sont aussi les dédicataires encore non-identifiés qu'il va peut-être falloir chercher là où on ne l'imaginait pas.
On trouvera une version allégée de l'article de G. Touzeau dans les Cahiers Lautréamont en ligne. Une version complète paraîtra bientôt dans la revue Histoires Littéraires.


3/16/2016

Ducasse garde national

Daniele Bertacchi révèle, grâce à des documents inédits, ce qu'a pu (ou aurait pu) être la carrière militaire d'Isidore. On lira son article novateur sur le site des Cahiers Lautréamont.

«Les yeux sanguinaires de Zorilla»

María Helena Barrera-Agarwal propose une interprétation inédite de cette énigmatique formulation de Poésies. On trouvera son article en deux versions, française et espagnole, sur le site des Cahiers Lautréamont.


3/06/2016

Lautréamont, l'aurore d'un nouveau siècle de Bastien Telmon

Mise en scène Bernard Guérin

Lautréamont, l'aurore d'un nouveau siècle
de Bastien Telmon

Librement inspiré du "Tutu, Moeurs de fin de siècle" de Princesse Sapho, des "Chants de Maldoror" du Comte de Lautréamont, de documents et de correspondances sur le Siège de Paris et la Commune
« Lautréamont est mort ! Personne ne saura pourquoi. Ne priez pas pour lui ». Dans le Paris assiégé de 1870, Isidore Ducasse meurt mystérieusement. Il a 24 ans. Son manuscrit Les Chants de Maldoror plonge dans l’oubli. Nous voici entraînés par le personnage de Maldoror dans un vertige lautréamontesque. Burlesque, déjanté et inquiétant. Puis dans la réalité de la guerre. L’ennemi est aux portes de la cité. C’est le siège de Paris. Paris, le nombril du monde ! Les Parisiens mangent les animaux du Jardin des Plantes pour survivre. Lautréamont vit ses derniers instants. La dure réalité d’une ville assiégée et les songes décalés d’un feu follet.
Après avoir abordé un premier « poète maudit », Arthur Rimbaud, et nous être penchés sur sa vie fulgurante, notre chemin devait nous mener à Lautréamont. Immanquablement. Que de similitudes entre « l’homme aux semelles de vent » et l’étrange Isidore Ducasse. Que de mystères dans la vie de ces deux poètes ! Que de voyages ! L’Afrique et le soleil après une vie de poète pour Rimbaud, « Les Chants de Maldoror » et le siège de Paris après une jeunesse en Amérique du Sud pour Lautréamont.
L’auteur de Maldoror nous a donné l’idée d’un spectacle autour de son univers. Obscur, inquiétant, sombre, drolatique, burlesque, déjanté. Et le siège de Paris. En évoquant le monde imaginaire du Comte de Lautréamont et la bataille de Paris, notre propos vise à suivre la courte existence d’Isidore Ducasse et l’évolution de la vie parisienne de cette année agitée. 1870. Dans notre histoire, deux personnages logent dans un appartement parisien rue du Faubourg-Montmartre. Au-dessus habite le poète. Cela permet d’approcher le mystérieux Lautréamont. Dandy disparu à vingt-quatre ans. Les deux sujets, la défense de Paris et la mort opaque du poète interfèrent, se croisent, divergent pour ne raconter qu’une histoire