10/14/2015

Paris y los Ambos Mundos

La connaissance du Paris Latin du temps de Ducasse a beaucoup progressé grâce aux travaux menés ces dernières années sur les maisons d'édition spécialisées et les journaux et revues publiés à Paris en espagnol. Diana Cooper-Richet en présentera le 20 novembre 2015 à la Bibliothèque nationale de France un panorama lors de la journée d'étude du groupe de recherche Transfopresse, qu'elle anime.

14h15-14h40: Diana Cooper-Richet (Université de Versailles Saint-Quentin) : “París y los ambos mundos” : une capitale au cœur du dispositif de production et de mise en circulation de journaux en espagnol au XIXe siècle

9/21/2015

Éloge d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont

Un site consacré au culte assez fanatique de Philippe Sollers a eu  l'excellente idée d'offrir l'accès à un mémorable ensemble de documents: «Le 31 mai 1986, à l’invitation de France Culture, soixante personnes, pour la plupart des écrivains et poètes, se relaient pour lire dans sa continuité l’intégralité des Chants de Maldoror de Lautréamont au Paris Art Center, 36 rue Falguière dans le 15ème arrondissement de Paris. L’enregistrement est diffusé les 1er et 2 août 1987, accompagné et scandé par les interventions d’un certain nombre d’écrivains dont Alain Jouffroy, André Velter etMarcelin Pleynet. France Culture vient de le rediffuser dans la nuit du dimanche 13 septembre au lundi 14 septembre 2015. Une occasion assez rare d’écouter cette « parole vive » que sont les Chants, oeuvre radicale qui, avec les Poésies, signées cette fois Isidore Ducasse, ouvre, de manière incontournable, logique et rigoureuse, notre modernité. 
Des poètes lisent et commentent Lautréamont ? 
Il fallait aussi faire entendre la voix du plus grand poète de la première moitié du XXe siècle. C’est fait avec la Lettre sur Lautréamont qu’Antonin Artaud écrivit en février-mars 1946.»
(Signalé par Kevin Saliou)
Malgré sa consternante médiocrité ce dessin de Bernard Buffet est proposé pour pas moins de 5500 par Autographes des Siècles
On peut s'interroger sur le rapport avec le 5e Chant.



BUFFET Bernard – Dessin original – Chants de Maldoror.

5 500€
Dessin original – « Les Chants de Maldoror »
Crayon gras sur papier, avec annotation autographe.
Une page in-folio (22 x 29cm). 1951/52.
Etude préparatoire à l’ouvrage du Comte de Lautréamont 
« Les Chants de Maldoror », publié en 1952

 (signalé par Éric Walbecq)

9/13/2015

32 thèses pour Lautréamont

Le site www.theses.fr permet de faire l'inventaire de toutes les thèses en cours ou soutenues dans les universités françaises. Les professeurs de billard pourront en extraire d'intéressantes statistiques concernant Lautréamont et les aléas de l'intérêt universitaire pour Isidore Ducasse et son oeuvre - un intérêt fluctuant et portant sur des thèmes pas toujours d'une grande nouveauté. Il faudrait pouvoir comparer avec des répertoires du même genre dans d'autres pays et d'autres langues.

8/28/2015

«Le gypaète barbu plane de nouveau sur les montagnes françaises»

Le vautour des agneaux, cher à Maldoror, peut à nouveau être célébré. Dans un style digne des meilleurs plagiats de Lautréamont, Le Monde nous l'apprend:

«Ce vautour et plus grand rapace d’Europe, avec son mètre de long, son poitrail orangé, son plumage cendré et son œil jaune cerclé de rouge, se refait une santé après avoir failli disparaître.» 
Autrefois répandu dans les Pyrénées, peut-être Ducasse avait-il eu l'occasion d'observer ce rapace en direct plutôt que, pour une fois, dans un livre?

Maldoror 1874



Où s'arrêtera l'envol de la cote pour Maldoror?
La Librairie Amélie Sourget propose cet exemplaire de l'originale au prix modeste de 19000€


LAUTREAMONTbDefLautréamont,  comte de (Isidore Ducasse). Les chants de Maldoror.

Paris et Bruxelles, 1874.
In-12 de (3) ff., 332 pp.(1) p., (1) f. bl., (1) f.Demi-toile verte, exemplaire non rogné. Reliure de l’époque.190 x 120 mm. originale, de second état, des Chants de Maldoror de Lautréamont.
L’un des rarissimes exemplaires connus en reliure strictement de l’époque.


(Information communiquée par B. Contzen)