1/11/2015

Lautréamont raconté par Julien Gracq en 1968




«Émission "Communauté radiophonique des programmes de langue française", diffusée sur l'O.R.T.F. le 14 octobre 1968. Julien Gracq parle de Lautréamont.Mise en ligne par le poète vivant Arthur Yasmine.»

12/03/2014

La Chambre de Lautréamont: l'expo

On n'en voudra pas trop à Édith et Corcal de faire mourir Ducasse en 1871 puisque cela lui permet des rencontres posthumes imprévues dans le Paris réinventé par cette bande dessinée.


MARDI 25 NOVEMBRE 2014 - SAMEDI 10 JANVIER 2015 
18:30
Fort de Tourneville
Exposition
Entrez dans la chambre d’Isidore Ducasse, célèbre écrivain et comte de Lautréamont, qui vécut et mourut, en 1871, au 9 rue du faubourg Montmartre à Paris.
A travers cette exposition, tirée du roman « La Chambre de Lautréamont » de Edith et Corcal et paru en 2012 aux éditions Futuropolis, Edith vous invite à découvrir le monde déjanté de l’avant-garde littéraire parisienne en 1871, au beau millieu des ruines de la guerre franco-prussienne. Le tout dans un décor de chambre du XIXème.
Ce sera l’occasion de découvrir une partie du travail d’Edith, dessinatrice de bande-dessinée et illustratrice jeunesse du Havre, qui s’illustre depuis 20 ans.
Vernissage de l’exposition > Mardi 25 Novembre > 18h30Entrée Libre

11/24/2014

«Maldoror» a 20 ans

La présentation modernisée du site Maldoror date en effet de 1994. Une version antérieure beaucoup plus artisanale n'a -- semble-t-il -- pas laissé de traces dans les archives des phases archaïques du Web. Partiellement mis à jour mais toujours attentif à tout ce qui concerne Isidore Ducasse et Lautréamont, le site persévère dans son être dématérialisé. Il se trouve relayé pour la publication d'articles substantiels et de documents nouveaux par la publication en ligne des Nouveaux Cahiers Lautréamont, lesquels ont pris la suite des Cahiers Lautréamont imprimés, suspendus après une vie longue et féconde.

11/14/2014

Maldoror Rock'n'Roll

En connaisseur érudit des scènes Rock les plus ésotériques, Kevin Saliou livre pour les Nouveaux Cahiers Lautréamont un inventaire quasi-exhaustif des productions musicales se réclamant d'une manière ou d'une autre de Maldoror (le plus souvent pour l'aspect le plus noir et le plus gore de l'oeuvre de Ducasse). Article à lire ici.

10/31/2014

Madame Isidore Ducasse

Voici une dizaine d'années, une performeuse américaine du nom de Shishaldin, dans un grand élan d'amour rétrospectif pour la personne et l'oeuvre de Ducasse, avait décidé de se prévaloir d'une loi permettant dans certaines circonstances les mariages posthumes (article 17.1 du Code civil promulgué en 1959 après la catastrophe de Malpasset). On ne sait si la demande qu'elle avait adressée au Président Chirac a abouti et l'artiste ne semble pas s'être beaucoup manifestée depuis 2004.
C'est Kevin Saliou qui a retrouvé les traces de cette tentative de passer la corde au cou d'Isidore plus d'un siècle après sa mort. On peut douter de l'enthousiasme qui aurait accueilli cette fiancée imprévue.

10/29/2014

Scandaleux

Entre Lacan et Lolita, Lautréamont devait évidemment avoir sa place, toute désignée, dans Le Dictionnaire des Scandaleux.  Il y est en excellente compagnie. C'est Claire Aubé qui signe la page qui lui est réservée dans ce numéro Hors-Série du Nouvel Observateur (No 87, octobre-novembre 2014). Elle signe également les articles consacrés à Colette, à Jarry, à Rimbaud, à Villon ...et au Kama-Sutra. Dans le même dossier Annie Lebrun parle de Sade (son exposition actuelle autour de Sade au Musée d'Orsay n'a pas vraiment convaincu).

10/08/2014

«Lautréamont, un schizophrène?»

Lautréamont, un schizophrène ? Les connaisseurs savoureront ce morceau d'anthologie «psychobiographique» illustré, on ne sait pourquoi, par l'image d'un canot vide sur un lac désert et dont voici la conclusion:
«Ainsi Isidore Ducasse s'est-il identifié à une sorte d'éternel enfant asexué proche d'un hermaphrodisme psychique. Il vit son adolescence comme un impossible passage à l'état adulte. Dès lors, il pose un déni et une forme de dégoût pour ce corps en mutation. Dans ce clivage pour lutter contre l'angoisse du temps, Lautréamont renforce sa confusion pathogène, qui est à mettre en parallèle avec son décès à l'âge de 24 ans, comme pour tenter une dernière fois de fuir l'inexorabilité du temps qui passe…»